On ne survit pas toujours au jeu de la syncope.
Cette nuit-là, après un orage plus violent que les autres, surgit brusquement l’ombre d’un arbre géant dans le jardin désert et totalement détrempé.
Un éclair avait transpercé son sommeil léthargique et une petite lanterne se ralluma dans sa tête, comme un écho lointain qui lui revenait du gouffre de sa mémoire. Elle se débattait de toutes ses forces pour s’extirper de ce cauchemar qui cherchait à l’engloutir. Après de vains efforts, elle s’en remit au génie des lieux et profitant d’une mince ligne de lumière qui déchira la profondeur de la nuit, elle tenta une évasion propice comme la réalisation ultime de son désir de vivre, le seul chef-d’oeuvre accompli de sa vie.
Enfin tout à fait réveillée mais la tête et le corps endoloris, elle se releva péniblement du sol en ne se souvenant plus de rien. Se disant qu’elle avait dû avoir une nuit plutôt agitée, elle prépara comme d’habitude son café du matin et le savoura encore fumant tout en se dirigeant instinctivement vers la fenêtre. C’est alors que dans les premières lueurs de l’aube elle fut saisie de stupeur en découvrant un arbre gigantesque au tronc tout noir dressé en plein milieu de son jardin.
Mais c’est une histoire fantastique?
Bonjour Mo.. je dirais même un brin fantasque ! 😉
Tu parles d’arbre,il parle d’arbre (cébolavie)…. les blogs que j’apprécie semblent de bois ce soir…et c’est très bien ainsi
Merci Marie.. et puis à force d’en parler, peut-être qu’un jour on se rendra compte qu’ils sont indispensables à notre bien-être mais aussi notre survie !
A quel degré doit-on prendre ça ? Nature ou avec un peu de sucre ? 😀
A prendre nature.. cela va de soi ! 😉